Rendez-vous amoureux

Melgrye soupira de son idiotie. Même si elle trouvait ça adorable, mais sur le moment non...

" Comment veux tu que j'aie peur des moldus? Je suis moldus moi même! "

La c'était vraiment stupide de sa part d'avoir dit ça alors que tout le monde dans l'école sait que Melgrye est une née moldus.

" Disons que... Si... Un moldus en particulier...... "

A ces mots, elle se mit à frissonner et se frotta les bras.

" J'aime pas dire ça..... Mais c'est un membre de ma famille..... C'est...... "

Elle marqua un long moment de silence.

" Mon père.........."

Louenn fut d'abord vexé par le ton de Melgyre, qui semblait le prendre pour un parfait idiot (ce qu'il était probablement). Mais les paroles qui suivient l'étonnèrent.

- Ton.... Ton père?...

Il écarquilla d'abord les yeux, puis les baissa. Il n'était si stupide que ça, puisqu'il arrivait à comprendre où la jeune fille voulait en venir. Il n'y avait que dans un seul genre de situation qu'un père pouvait faire peur...

- Fille battue, c'est ça?....

Sans répondre, l'adolescente hocha doucement la tête. Elle serra ses bras en tremblant.
Ces simple visions la torturaient la jeune fille.
Son père avait commencer à la battre dès qu'il appris qu'elle était une sorcière; différente des autres enfants. Enfaite, il avait peur d'elle. Le fait que sa fille soit plus puissante que lui alors qu'elle n'avait que 10 ans le terrifiait.
Alors pour combler cette terreur, il la battait, pour se sentir plus "puissant".
Du moins, on ne savait pas vraiment ce qu'il se passait dans la tête de cet homme, car il était quelqu'un de parfaitement normal.

Comprenant qu'il avait eut raison, Louenn prit doucement la jeune fille dans ses bras. Il savait qu'aucune parole de sa part pourrait la rassurer, surtout que le Serpentard ne connaissait pas ce genre de sitatuation et ne pouvait pas savoir la douleur de Melgrye.
Tout en la gardant dans ses bras, il murmura:

- On a chacun nos douleurs....

Le fait que Louenn l'ai dans ses bras, rassurait la jeune fille. Elle s'y blottit et se calma peut à peut. Elle s'y sentait bien, protégée de tout. Alors elle soupira de bonheur. Cela lui faisait tellement de bien...
" On a chacun nos douleurs... " a-t-il dit... C'était bien vrai. Seulement, Melgrye sentait qu'il y avait une pointe de tristesse dans ce qu'il disait. Très légère, mais cela sentait le vécu.

" Quelles sont les tiennes?... " demanda t-elle en restant blottit contre lui.

Le visage de Louenn s'assombrit. Il serra Melgrye un peu plus contre lui, tandis que de douloureux souvenirs jaillissaient en lui. De terribles cauchemars...

- J-je... Je ne sais pas.... Si je dois te les dire... C-c'est du passé maintenant...

En effet, cette douleur avait jaillit à ses douze ans. Mais elle empoisonnait encore sa vie maintenant: le Serpentart craignait de n'avoir jamais une famille plus tard. Il avait bien trop peur de.... de....
Il baissa d'avantage la tête, perdu.

- J-je n'avais.... que douze ans...

Melgrye sentit que quelque chose n'allait pas. Aussi et se redressa et centra le visage de Louenn de ses deux mains et planta ses yeux émeraudes dans les yeux de Louenn.
Elle caressait légèrement ses joues avec ses pouces et le regardait avec inquiétude, mais aussi tendresse. Le regard de la jeune fille était sincère, beau.

" Tu m'as écouté raconté ma vie... A moi d'écouter la tienne... "

Elle embrassa tendrement son front et replongea son regard dans le sien.

Louenn ferma les yeux, sentant beaucoup trop d'émotions à la fois l'envahir lorsque les yeux émeraudes de Melgrye étaient plongés dans les siens.
Il n'avait raconté cette histoire qu'à une seule personne. Et pourtant, même s'il sortait avec Melgrye depuis peu, il sentait qu'il pouvait tout lui dire...
D'elles mêmes, ses lèvres s'écartèrent er se mouvèrent pour raconter son secret douloureux, sans que le Serpentard n'en ait lui même conscience.

- A mes douze ans... A Poudlard... Plusieurs filles de sixième année me bizutaient... Cinq filles pour être plus être plus précis....

Le garçon frissonna au souvenir de ces filles de seize ans, de véritables géantes à l'époque pour lui, pauvre gamin aux immenses yeux bleus océans remplis d'innocence, entrant à peine dans l'adolescence.

- C'était peut-être à cause mon innocence que ces sorcières s'en prenaient à moi....

Les poings de Louenn se crispèrent légèrement dans le dos de Melgrye. A présent, la rage l'animait légèrement plus que la tristesse.

- Après tout, qu'il y a t-il de plus drôle que de violer et dépuceler un gosse qui ne connait rien à ça?

A ses mots, Melgrye écarquilla les yeux.
Louenn c'était fait violé. C'était bien pire que tout ce qu'elle imaginait. Enfin... Moins funeste que tout ce qu'elle pouvait se dire.
Seulement les mots ne sortaient pas. Que dire face a ce genre de situation? Melgrye était vraiment nulle pour réconforter les autres...

" J-je... Je suis désolée...... De te rappeler tout ça.... "

Tout en disant cela, la Gryffondor frottait son front à celui de Louenn. Désolée pour lui.
De plus, elle repensait à ce qu'elle lui faisait elle aussi. Elle imaginait: Elle qui le frappait, raquettait, l'insultait, et ces filles qui l'ont violé, Melgrye ne pouvait que s'en vouloir aussi.

" Qu-Quand je pense... Que j'en rajoutait encore plus... En te martyrisant...... J-je te demande pardon....... "

Louenn sourit. Purement et simplement.
Dans les bras de Melgrye, lescauchemars partaient petit à petit.

- Tout ce que tu me faisais.... Ca n'a plus d'importance... Parce qu'à chacun de tes baisers, tu te fais pardonner.

Il lui sourit tendrement, fou amoureux. Et alors qu'il plongeait ses yeux dans les siens, sa main se balladait légèrement sur la chemise de la jeune fille....

" A chacun de tes baisers, tu te fais pardonner. "
Ces paroles eurent le dons de faire rougir la jeune fille.
Les yeux toujours écarquillés, elle adoucit son regard et plongea amoureusement son regard dans le sien. Melgrye tira légèrement sur son collier pour le ramener à elle et l'embrasser longuement avec douceur et tendresse.
Elle remarqua aussi que les mains de Louenn se promenaient sur sa chemise, mais qu'importe... Elle lui appartenait toute entière à présent...

Comprenant que la jeune fille ne protestait pas contre ses mains balladeuses, Louenn les laissa glisser sur sa chemise. Il ne comprenait plus rien: alors que depuis ses douze ans, le corps des filles le repoussait à cause de son viol et qu'il n'avait jamais dépassé le stade des baisers avec ses anciennes copines, il se sentait cette fois complètement attiré par Melgrye. C'était bien simple: il la désirait. Il voulait sentir son corps sous ses mains... Contre le sien...
Peut-être était-ce parce qu'il n'avait encore jamais aimé quelqu'un à ce point là.
Doucement, afin de ne pas briser la tendresse du moment, il déboutonna les boutons de sa chemise sans quitter la jeune fille des yeux. Il murmura tendrement:

- Je t'aime...

Melgrye écarquilla les yeux et rougit.
C'était la première fois que Louenn lui disait qu'il l'aimait aussi directement. C'était aussi la première fois que quelqu'un lui déboutonnait sa chemise.
Une sensation bizarre que de se sentir déshabiller par quelqu'un d'autre que sois même. Mais un sentiment très doux s'en dégageait, de la tendresse, de l'amour.
Alors Melgrye, toute rouge, lui sourit amoureusement.
Elle se sentait timide, légèrement gêner. Mais qu'importe se disait-elle; elle lui appartenait.

" Je t'aime aussi.... "

Louenn sourit tendrement, le coeur battant à sang à l'heure. Il était fou amoureux...
Le désir qu'il ressentait n'avait absolument rien de pervers: c'était juste la volonté de ne faire qu'un avec Melgrye. Que son corps à lui appartienne à la Gryffondor, et que son corps à elle soit au Serpentard...
Il l'embrassa encore, en ajoutant légèrement plus de passion cette fois. Il souhaitait à tout prix que la jeune fille ressente le même désir que lui. Il ne voulait pas être le seul à ressentir cela, et se faire passer pour le garçon qui voulait passer à l'assaut directement...
Alors, pour rassurer encore une fois Melgrye et ne pas se montrer trop pressé, il déboutonna lui-même sa chemise, prit la main de la jeune fille et la fit passer sur son torse fin.

- Je suis à toi... Je t'appartiens.... Ne l'oublie jamais.

" Je ne l'oublierai jamais... Dis toi que... Je t'appartient aussi... Entièrement... "

Alors, avec une extrême timidité, la jeune fille caressa de la main le torse de Louenn.
Ce désir, elle le sentait bien chez Louenn. Mais elle ne le prenait pas comme quelque chose de pervers non plus. C'était un geste amoureux... Elle le sentait bien aussi chez elle. L'envie de le serrer contre elle, de ne faire plus qu'un.... Elle n'avait jamais éprouvé cela auparavant... Même pas avec son ex...
Aussi, elle retira la chemise du Serpentard avec douceur, en laissant glisser ses mains sur ses bras.
Elle le regardait avec tendresse, amoureusement.

Louenn soutint le regard de la jeune fille, émerveillé par ses yeux émeraude. Il rougit légèrement lorsqu'il se retrouva torse nu, mais comprit enfin qu'il avait réussi à rassurer Melgrye, et peut-être même d'avoir fait naître en elle le même désir amoureux et tendre qui le brûlait déjà, lui...
Avec une extrême douceur, il lui retira à elle aussi sa chemise, et en passant amoureusement les mains dans son dos, dégraffa son soutien-gorge et l'en débarassa.
Enfin, il l'allongea lentement sur le canapé, en continuant à passer ses mains dans son dos. Sentir sous ses mains la peau si douce de Melgrye l'émerveillait...

- Tu as peur?

La jeune fille rougit intensément.
C'était extrêmement gênant pour une fille de ne plus avoir de haut; encore gênant lorsque c'est un garçon qui le retire. Mais ce qui était agréable, c'était de sentir la peau de Louenn sur la sienne.
Alors elle se laissa allongée sur le canapé et ferma légèrement les yeux, rougissant.
La Gryffondor le serra elle aussi, caressant son dos avec tendresse.

" Un peu...... Je ne l'ai jamais fait...... "

Ce pourquoi elle était si timide: La jeune fille ne l'avait encore jamais fait et cela la stressait légèrement.
Ce qui la rassurait en revanche, c'était l'infinie douceur de Louenn.

Louenn hocha la tête, l'air de comprendre. Il avait tout de suite deviné que Melgrye était encore vierge: l'hésitation de ses gestes, la rougeur de ses joues...
Et c'était à Louenn de la rassurer. Certes, il ne l'avait fait qu'une fois, et c'était un viol; mais il n'empêchait pas que lui, contrairement à Melgrye, n'était pas puceau. Il voulait donner à la Gryffondor la première fois que lui n'avait pas eu la chance d'avoir...

- Il faut que tu connaisses mon corps... pour que tu ne sois pas face à l'inconnu... Que tu n'ai pas peur...

Tout en parlant, il prit la main de la jeune fille et la posa sur le bouton de son jean.

- Touches-moi... Que tu comprennes tout le pouvoir que tu as sur moi...

Louenn avait l'air très sur de lui, ça ce voyait... Et Melgrye elle, n'avait pas l'air sur du tout.
Mais en tant qu'éternelle et courageuse Gryffondor, elle se dit que le désir et l'amour devait passer avant toute chose. La jeune en avait envie.
Alors, elle défit timidement le bouton du jean à Louenn. Bien sur elle rougissait encore, il était difficile de prendre de l'assurance tout de suite, mais il fallait qu'elle se lance et qu'elle lui montre qu'elle aussi en avait envie et qu'elle n'avait pas si peur que ça...
Aussi elle continua en baissant sa braguette et passant légèrement ses doigts sous le haut de son caleçon.

Louenn sourit amoureusement, attendri par les gestes timides de Melgrye. Afin de l'inciter à baisser la main, il passa lui-même la sienne sous la jupe de la jeune fille. Heureusement pour lui, l'adolescente avait mis l'uniforme féminin ce jour ci et non pas masculin comme d'habitude...
Tout comme la Gryffondor le faisait avec son caleçon, il glissa ses doigts sous le haut de sa culotte.

- Je progresserais en même temps que toi... Pour que tu n'ais pas peur...

Melgrye était aussi rouge qu'une tomate lorsque la main de Louenn se glissa sous sa jupe. Son désir se faisait beaucoup plus grand.
Alors, sans trop hésité, elle descendit plus son jean, en le regardant dans les yeux.
C'était un regard encore timide, mais sensuel.
La circulation de son sang exemplifiait, son cœur battait a la chamade.
La jeune fille termina par lui retirer doucement son jean...

Captant son regard, Louenn ajouta lui aussi de la sensualité dans ses yeux bleus. Comme il l'avait annoncé, il progressait en même temps que Melgrye: lorsque celle-ci lui retira son jean, il lui retira tout aussi doucement sa jupe.
L'exitation montait en lui; mais, contrairement à celle de la Gryffondor, cette exitation n'était pas dissimulable. Ainsi, il ne put se retenirde pousser un très léger gémissement lorsque les mains féminines glissaient sur ses jambes...

Melgrye remonta doucement ses mains pour les faire glisser sur le haut de son caleçon, afin de lui retirer.
La jeune fille se mordait les lèvres; c'était très excitant de faire ça... Elle bouillonnait littéralement, mais ne le montrait pas.
Après avoir retirer le caleçon de Louenn, la Gryffondor remonta à nouveau ses mains pour venir lui caresser le dos et la nuque.
Elle était assez anxieuse, mais elle n'était plus apeurée. Le Serpentard avait fait tout ce qu'il fallait pour la rassurer et prouver qu'il faisait vraiment cela pour l'acte amoureux et pas pour profiter d'elle...

Louenn ne put s'empêcher de rougir lorsqu'il se retrouva entièrement nu. Il imita exactement les gestes de Melgrye, et lui retira ainsi le dernier vêtement qui lui restait.
A présent, les deux adolescents étaient tous les deux nus, allongés l'un sur l'autre sur le canapé.
Tout en caressant la nuque et le dos de la Gryffondor, le Serpentard inspira profondément pour apaiser le feu du désir qui brûlait en lui. Il bouillonnait lui aussi, mais ne pouvait pas le cacher. Melgrye avait bien dû sentir la preuve de son exitation quand elle l'avait déshabillé...
Il ne restait plus qu'une étape. Encore, une fois, Louenn questionna:

- Prête?

La Gryffondor le serra contre elle. Cette sensation était agréable, douce...
Elle était rouge également. Le fait d'être nue sous une personne était... Inhabituel pour elle... Gênant... Mais au fond, c'était quelque chose de doux, de tendre, d'amoureux, de naturel?
Il est vraie qu'elle pensait ça un peu précipité, mais après tout, elle était folle de Louenn, folle à en être malade. Jamais elle n'aurait penser faire ça avec lui un jour...
Puis vint le moment de la fameuse question.
La jeune fille frissonna légèrement, mais le regarda amoureusement en caressant sa joue.

" Quand tu veux... "

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